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THE  PINK  LADY

Succès populaires de la Grande Guerre

         Etrange paradoxe; alors que s'enlisait la Première Guerre, les salles de spectacles belges ré-ouvrent; les artistes proposent des nouvelles musiques résolument optimistes, légèrement nostalgiques, voire caustiques,... Nous sommes ici face aux  prémisces des Années Folles!

1. Georges  LAUWERYNS : « Holiday’s » (american march, 1914)

2. Georges  LAUWERYNS : « C’est la saison d’aimer » (valse lente, 1919 ; extrait du « Ballet du Printemps »)

3. W.J.  PAANS  / paroles de  Girard-Deval: « La Valse Rousse » (valse lente, 1914)

4. Hippolyte   ACKERMANS :  « Le charme étrange » op. 160 (grande fantaisie sur l’opérette , 1917) 

5.  Aug.  EGERICKX & Carl MAI : « La canonette » (danse, 1915)

6. Aug. EGERICKX  / paroles Noël Desaux : « Baron zeep » (chanson comique, 1917) 

7. Hippolyte   ACKERMANS :  « L’ avocate » op. 92 (grande fantaisie sur l’opérette,1917)

8. Em. SIROUX fils :  « The Most Beautiful Suffragette » (a new rag time)

9. Hippolyte   ACKERMANS / paroles de L. Gerrebos et G. de Crésac : « La sabotine » chanson d’actualité, 1917)

10. W.J.  PAANS / paroles de G. Deval & P. Briollet : « C’est la valse du passé » (valse lente, 1917)

11. Georges  LAUWERYNS : « El Opera Tango »  (tango, 1914)

12. Yvan  CARYLL : « The Pink Lady »  (fantaisie – sélection sur les motifs de l’opérette  , 1911, d’après l’arrgt Salabert de 1916 )

13. Hippolyte   ACKERMANS: “ Cabriolet enchanté” ( morceau caractéristique )                                                     

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TIVOLI BAND, en grande formation de 16 musiciens, avec Joëlle CHARLIER, mezzo-soprano, Maxime MELNIK, ténor, sous la dir. d'Eric MATHOT / Label "Musique en Wallonie MEW1889 / enregistré par Manuel Mohino, décembre 2017, Salle Miry , GENT.

La presse

L’ensemble Tivoli, la mezzo Joëlle Charlier et le ténor Maxime Melnik menés par Éric Mathot sont parfaitement à propos et ils font danser ces mélodies faciles et plaisantes.

Pierre-Jean Tribot               http://www.crescendo-magazine.be/succes-populaires-de-la-grande-guerre/

"...Malgré la formation différente, le champ sonore est unifié, clair et léger.

La balance vocale et les instruments sont acoustiquement agréables... " - Yoshiyuki Ishida

 

. "... Vous engage à vouloir voir l’ opérette « The Pink Lady » - Recommandé pour les amateurs du genre."

Osamu Horiuchi

The Record Geijutsu Japan 02/2019

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"Le Tivoli Band se pare d’une vitalité de tous les instants, et son chef Éric Mathot s’applique à mettre en valeur l’écriture sans pourtant donner de leçon"

 

"Grâce aux recherches d’Éric Mathot et au fond qu’il a constitué, c’est un aspect généralement ignoré de l’histoire de la musique qui revient à la vie"

 

Loïc Chahine pour "Le Babillard", avril 2019   http://le-babillard.fr/page.php?p=article&cd=213&fbclid=IwAR24vp2XVK0QtuQ8RkMCaeIBsUCB9vcVls6o-jAfOLX1ENwXmC2xEq3lXEA

"Ceux de 14 s’en étaient indignés : tandis que les combats faisaient rage dans les tranchées, à l’arrière, dans la Belgique occupée (car cet album explore musicalement la Belgique de la " Der des Ders " ; mais la remarque est valide pour toute l’Europe, bien sûr), aussi incroyable que cela puisse paraître, on dansait. Dès que les lignes de front avaient commencé à s’enliser, la vie avait vaille que vaille repris son cours et les amusements n’étaient pas en reste. Certes, les spectacles de revue étaient souvent présentés comme caritatifs ; certes, de par leur langue, la nationalité des artistes, voire leur symbolique sous-jacente, ils pouvaient résonner comme une sorte de résistance passive à l’Allemagne. L’indice le plus frappant de cette résistance, c’est bien sûr l’inspiration nord-américaine (et parfois latino-américaine aussi) toujours plus présente : ragtime, marche " à l’américaine ", one-steps, tangos. Certes, le Vieux monde résiste avec, par exemple, la valse lente et sa nostalgie d’une Belle époque à jamais révolue, et bien sûr l’opérette et le music-hall… Et comme la disette frappait tout et tout le monde, on ne s’étonnera pas que les partitions de l’époque soient confiées à n’importe quelle instrumentation en fonction des musiciens disponibles. Voici donc un florilège de pièces, entre le savant et le populaire, entre la salle de bal chauffée et le vrai théâtre institutionnel, écrites dans la sphère belge au cours de la Grande Guerre : Ackermans, Egerickx, Paans ou Lauweryns, aussi celèbres outre-Quiévrain qu’Yvain ou Scotto ici. Des choses délicieuses, jouées ici par le Tivoli Band dont l’effectif suit les prescriptions de l’époque : on prend ce qui est disponible ! Piano, harmonium, violon, trompette, flûte etc., selon les pièces, dans un joyeux mélange."  © SM/Qobuz

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